10 décembre 2013

Le diable est au piano - Léo Henry

Léo Henry écrit.
Des histoires mettant en scène personnages historiques (Edgar Poe, Blaise Cendrars, Antoine et Saint-Exupéry) et personnages réels (Pessoa, Corto Maltese, le petit prince, Indiana Jones, James Bond). Des contes fantastiques, des chroniques contemporaines, une histoires d'âme vendue au diable du titre, un souvenir de navigation au Brésil, un tombeau pour un copain enfui, et trois/quatre pièces bizarro surréalistes recrachant les impressions de déglingue, de crasse, de guerre civile et d'exodes de Yirminadingrad.
Ne pas s'attendre à de la bibine facile. Les cocktails sont chargés et compliqués, vous aurez vos grands moments de joie et ceux de panique et de déroute où vous ne comprendrez rien du tout. Vous louperez des allusions, des références, ce n'est pas grave, parce que les alcools sont toujours de bonne qualité, parce que la prose de Léo Henry est dense et belle.
Ce recueil est un parcours, un portrait en impressions. Il contient de vieux textes (hum…) et d'autres écrits exprès pour (yes !). Mon goût et mon intérêt tous personnels pour le travail de l'auteur m'empêchent d'être vraiment objectif. Je le trouve doué dans l'exercice de style, mais je l'admire dans son travail sur les souvenirs personnels, les moments où la fiction folle et libre magnifie l'expérience du monde.

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