04 mars 2010

La veille encore, ils avaient pendu un prisonnier

La veille encore, ils avaient pendu un prisonnier.
Pas fusillé : pendu. Ainsi, dans cet îlot cerné par la mer, où le soleil faisait éclore la pierre, et la pierre des arbres aux grappes de fleurs, et les fleurs des abeilles, dans cet îlot de miel et de liège, où chaque village respirait la pêche et la barque et les filets et les algues primitives, où les villages portaient des noms frustes d'arbres ou de poissons, ainsi croyaient-ils apporter, au bout de leurs cordes, les raffinements séculaires de leur cérémonial.






Les habitués de ce blog connaîtront déjà l'affection que je porte à l'oeuvre de Maurice Pons. A l'ombre d'un bouleau, la nouvelle lue ici avec l'aimable autorisation de l'auteur et de l'éditeur, est assez représentative du ton des textes de monsieur Pons. On la retrouvera à côté d'autres textes ironiques, fantastiques et doux dans le recueil Délicieuses Frayeurs.

Ici, la page du recueil aux éditions du Dilettante.
Ici, quelques mots sur Rosa, la belle tavernière de Wasquel'ham.
Et là, sur le passager de la nuit (le seul livre qui me donne envie de conduire, moi qui déteste ça)
Et là enfin, on parle de Rosa encore et surtout des Saisons.

Lisez Pons !


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Télécharger l'enregistrement en mp3.



Générique : extrait de Fridj, par Norn. Tous droits réservés.


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